La teneur moyenne en sucre des boissons rafraichissantes a diminué de 7,1% entre 2012 et 206, C’est ce qui ressort des chiffres de la Fédération Royale de l’Industrie des Eaux et Boissons rafraichissantes (FIEB). Le secteur s’est engagé auprès de la ministre Maggie De Block à faire baisser la quantité de sucre dans cette catégorie de 10% entre 2012 et 2020, afin de porter la réduction en sucre totale depuis 2000 à 25%.
Afin d’obtenir la baisse en sucre annoncée, les producteurs ont eu recours à différentes mesures. On pense d’abord à la reformulation de produits existants, vient ensuite la promotion, auprès des consommateurs, de variantes pauvres en sucre et sans sucre. La part de marché des boissons rafraîchissantes réduites en sucre, ou ne contenant plus de sucre du tout, représente déjà 30% du volume total des ventes actuelles. Une troisième stratégie consiste à développer de nouvelles boissons à moins haute teneur en sucre ou bien en étant totalement dépourvues. La forte croissance du segment des eaux aromatisées en est un très bel exemple. Par rapport à l’année précédente, Par rapport à l’année précédente, la croissance réalisée par les eaux aromatisées en 2017 était de 43%, Dans ce contexte, la FIEB plaide pour que les eaux aromatisées ne soient plus soumises à ce que l’on appelle « taxe santé ».
Bien que la croissance soit moins spectaculaire que celle des eaux aromatisées, les cafés et les thés glacés connaissent eux aussi une évolution positive, avec une croissance de respectivement 6% et 3,5% en 2017. Ces alternatives aux versions classiques chaudes se déclinent en toujours plus de variétés. Et tout comme les boissons énergisantes, ces catégories ont été élargies avec des alternatives light et zéro.
