Avec Lazarus AB InBev vise une baisse de la consommation irresponsable

Vendredi 11 janvier 2019 —

D’ici à la fin de 2020, la consommation "irresponsable" d’alcool à Louvain doit baisser d’au moins 10%. C’est l’ambition commune d'AB InBev, de l’UZ Leuven, de la KU Leuven et de la Ville de Louvain, dans le cadre d'une collaboration tout à fait unique.

La surconsommation d’alcool est un problème social complexe. La seule façon de l’aborder est de combiner les forces, les connaissances et les moyens des pouvoirs publics, de l’industrie et du monde académique, estime Philippe Vandeuren, Directeur Europe de l’Ouest du brasseur AB InBev. "C’est selon moi la meilleure et sans doute l’unique manière d'avoir un impact fort sur cette problématique", renchérit Marc Sabbe, médecin urgentiste à l’UZ Gasthuisberg. Ensemble, ils souhaitent décourager et donc réduire la consommation irresponsable d'alcool.

Ces ambitions sont résumées dans "Lazarus, un regard objectif sur la consommation d’alcool", un projet de collaboration de longue haleine entre AB InBev, l’hôpital universitaire UZ Leuven, l’université KU Leuven et la Ville de Louvain. C’est l'un des six projets-pilotes du groupe brassicole, qui vise à réduire la surconsommation d’alcool d’au moins 10% dans six pays (Belgique, États-Unis, Mexique, Brésil, Chine et Afrique du Sud) à l’horizon 2020. Les résultats des recherches, les conclusions et les meilleures pratiques seront ensuite utilisés pour encourager la consommation d’alcool raisonnable dans d’autres villes.

"Notre mission est de mettre fin à la surconsommation d’alcool et aux dégâts qu’elle provoque tant sur les individus que sur la société, et ainsi de convaincre les citoyens de changer de comportement”, résume Marc Sabbe. "Concrètement, nous nous adressons à trois publics-cibles: les lycéens, les étudiants et les personnes à risque élevé d’assuétude."

Le groupe AB InBev voit les choses à long terme. Le géant brassicole s’est fixé d’autres "Smart Drinking Goals" en dehors du projet Lazarus. "D’ici à 2025, quelque 20% de notre volume de production devra se constituer de bières NABLAB (No-Alcohol Beer ou Lower-Alcohol Beer), qui contiennent entre 0 et 3,5% d’alcool", précise Philippe Vandeuren. "Nos actions dans ce domaine visent essentiellement à faire changer les mentalités et les comportements des consommateurs."

AB InBev place notamment sur les emballages des pictogrammes encourageant une consommation modérée d’alcool. "C’est aussi une forme d’approche scientifique : tout comme dans le projet Lazarus, nous fondons l'ensemble de nos interventions sur des recherches empiriques”, poursuit Cybelle-Royce Buyck. "Tous nos efforts de sensibilisation s’appuient sur des données scientifiques, nous combinons ensuite ces connaissances à notre force de frappe, qui est considérable. Par exemple, AB InBev a décidé d’investir 1 milliard de dollars dans des campagnes de sensibilisation pour réduire les consommations problématiques."

www.lazarusproject.be