FEBED demande une évaluation de la politique en matière d'accises sur les boissons

Vendredi 10 novembre 2017 —

Suite à une communication de l'organisation sectorielle pour les vins et spiritueux, Vinum et Spiritus, FEBED a confirmé via un communiqué de presse l'impact économique négatif des augmentations d'accises.

FEBED avait aussi déjà constaté que l'augmentation des accises profitaient surtout aux commerçants et grandes surfaces établis juste de l'autre côté de la frontière, et ce au détriment des distributeurs en boissons belges. FEBED demande que les autorités évaluent sa politique en matière d'accises sur les boissons, en considérant l'impact économique sur l'économie belge.

Pour FEBED, les autorités de doivent pas modifier leur politique en matière d'accises en fonction de l'importance des montants qui manquent au budget. Avec l'augmentation des accises sur les boissons non alcoolisées, les autorités vont une fois de plus favoriser les achats transfrontaliers, aux dépens de l'économie nationale. Les consommateurs sont déjà nombreux à franchir la frontière pour faire provision de boissons pour toute la famille. La raison principale est évidemment la différence de prix ! FEBED demande que les autorités fassent une évaluation de leur politique en matière d'accises et tiennent compte, dans cette évaluation, de la position concurrentielle des distributeurs en boissons belges par rapport aux pays limitrophes. L'objectif ne peut pas être d'éliminer du marché les distributeurs en boissons belges, qui sont actifs dans une petite économie ouverte, à cause des augmentations d'actives continuelles.